Filtrer son eau du robinet pour limiter les bouteilles plastique
Chaque année, en France, 5,5 milliards de bouteilles plastiques sont consommées et jetées alors qu’à peine 55% d’entre elles seront recyclées. Le reste se retrouve dans la nature, les rivières et dans les océans, notamment sous forme de microplastiques. En 2019, l’Université de Newcastle (Australie) a publié une étude édifiante pour le WWF : chaque semaine, un individu moyen ingère jusqu’à 5 grammes de microplastique, soit l’équivalent d’une carte de crédit. Près de 250 gr par an !
Toujours selon cette étude, le principal responsable est l’eau embouteillée. Viennent ensuite les fruits de mer, la bière et le sel. Cette micropollution répétée et quotidienne est pourtant bien réelle, même si l’OMS se veut rassurante, nombreux sont les chercheurs à tirer la sonnette d’alarme.
Les indices de matériau des bouteilles plastique
Nous le savons peu, mais chaque bouteille plastique du marché comporte, généralement sous le fond, un petit chiffre dans un triangle. Ce chiffre est souvent interprété comme un « indice de recyclage » mais il n’en est rien ! Il identifie le matériau employé pour la fabrication de la bouteille. Le 1 est de loin le plus répandu, c’est le PET (Polyéthylène téréphtalate). A court terme – le temps de boire l’eau de la bouteille, il est inoffensif. Par contre, ce matériau vieillit très mal et il est fortement déconseillé de réutiliser la bouteille pour y introduire un liquide buvable. En effet, le PET, si vous le gardez longtemps, dégage du trioxyde d’antimoine dans l’eau, ce qui est dangereux. Pire encore : beaucoup de gens gardent ces bouteilles dans leur voiture où l’effet du soleil et de la chaleur accélère encore le processus. Voici les indices sue vous pouvez trouver sur les bouteilles et flacons en plastique :
N° |
Abréviation |
Matériaux |
Dangerosité |
1 |
PET ou PETE |
Polyéthylène téréphtalate |
Ne pas réutiliser la bouteille ! |
2 |
PEHD ou HDPE |
Polyéthylène haute densité |
Sans danger et recyclable |
3 |
PVC ou V |
Polychlorure de vinyle |
Dangereux |
4 |
PELD ou LDPE |
Polyéthylène basse densité |
Sans danger et recyclable |
5 |
PP |
Polypropylène |
Sans danger et recyclable |
6 |
PS |
Polystyrène |
Dangereux |
7 |
OTHER |
Autres plastiques |
Dangereux |
Les indices 3, 6 et 7 ne sont pas des plastiques destinés à recevoir des aliments, ne les utilisez pas pour stocker de l’eau (ou autre consommable) et ne les passez surtout pas au micro-ondes.
L’eau en bouteille est-elle pour autant sans reproche ?
Selon l’étude réalisée par 60 millions de Consommateurs d’avril 2013 dans laquelle 47 échantillons d’eaux en bouteille ont été analysées : 10 molécules toxiques ont été retrouvées, notamment 4 molécules particulièrement persistantes dans l’environnement : aldrine, dieldrine, heptachlore, heptachlorépoxyde. L’atrazine et son métabolite hydroxyatrazine sont les plus fréquemment retrouvés. Interdits en 2001, ces désherbants – de même que l’oxadixyl, un fongicide retrouvé dans une eau de source – sont très persistants et solubles dans l’eau. Nous ignorons encore beaucoup des dangers à long terme des fameux « effets cocktail », les effets combinés de plusieurs molécules délivrées dans l’organisme à doses infinitésimales.
Problème d’arithmétique
Sachant qu’une bouteille en plastique met plus de 500 ans à se dégrader, combien de temps faudra-t-il avant que nous changions nos habitudes alimentaires? Le recyclage ? Aux Etats-Unis, 40% des bouteilles en PET récupérées en 2004 ont été traitées… en Chine! En France le retraitement des bouteilles plastique est de l’ordre de 50%. Incinérées, les bouteilles dégagent de nombreux polluants toxiques (acide chlorique, métaux lourds, dioxine,…) qui vont certainement
améliorer la qualité globale de l’eau… !
L’eau du robinet
En France, l’eau du robinet est considérée comme « potable ». Ce qui signifie qu’un être humain peut l’absorber. Mais pas du tout qu’elle est favorable à la santé, alors que nous sommes composés à 70% d’eau et qu’elle est le principal vecteur d’échanges et d’interactions entre nos cellules. Des analyses sont effectuées par les pouvoirs publics selon les normes Européennes, mais il faut savoir que seulement 36 molécules chimiques sont recherchées car classées comme prioritaires, alors que plus de 30 000 molécules chimiques sont utilisées régulièrement et peuvent se retrouver dans l’eau du robinet. Certains médicaments sont inassimilés par le corps et sont rejetées dans les urines :
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70% des antibiotiques
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90 à 90% du Tamiflu (antiviral)
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100% des antidiabétiques
Il devrait aujourd’hui y avoir au moins 73 autres molécules particulièrement préoccupantes à prendre en considération et pour cela des demandes sont faites auprès de la commission Européenne. Certains état membres ont néanmoins des dérogations qui courent jusqu’en 2020, voire au-delà …
Sources Ligne de Mire et France Télévision (documentaire « Du poison dans l’eau du robinet » – mars 2012
Pesticides et métaux lourds
« Nous retrouvons couramment plus de 300 pesticides dans 93% des cours d’eau français » – Office International de l’Eau (OIEau).
Une étude de l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire) parue en avril 2013 – 1ère étude du genre – met en lumière le fait que les Français présentent un aux d’imprégnation aux pesticides très supérieurs aux pays comparables. Cette enquête est le volet environnemental d’une étude nationale menée en 2006-2007 qui a porté sur un échantillon de 3100 personnes de 18 à 74 ans représentatif de la population de France Métropolitaine. Elle comporte 2 volets d’exploration :
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Pyralènes et pesticides
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Métaux lourds
Parmi les pesticides, les investigateurs distinguent l’exposition liée à des produits pour la plupart désormais interdits appartenant à la famille de organochlorés, et l’exposition aux organophosphorés (toujours utilisés) et aux pyréthrinoïdes. La conclusion est sans appel : même si l’interdiction des pesticides semble porter ses fruits, le caractère persistant de ces molécules à été mis en valeur. Les niveaux retrouvés dans les urines en France se situent entre ceux de l’Allemagne ou des Etats-Unis et ceux des autres pays Européens. Mais, pour l’un des organochlorés, le 2,5-DCP (paradichlorobenzène, utilisé comme antimite ou désinfectant) le niveau moyen est dix fois plus élevé qu’en Allemagne. Une « particularité française », qui mérite d’être explorée, selon l’InVS.
Dans le cas des pesticides les plus récents, ceux de la famille des pyréthrinoïdes, le contraste avec les niveaux d’imprégnation de la population américaine est encore plus marqué. Les taux français apparaissent trois fois plus élevés que ceux constatés outre-Atlantique et demeurent supérieurs à ceux relevés en Allemagne. Les produits de dégradation des pesticides pyréthrinoïdes « ont été retrouvés dans plus de 80 % des échantillons », à l’exception de deux des produits de cette famille.
Quant aux pyralènes, les niveaux de concentration sanguins sont « un peu supérieurs à ceux rapportés dans la population allemande il y a dix ans » (et qui ont vraisemblablement diminué depuis, précise l’InVS). Surtout, ils sont quatre à cinq fois supérieurs à ceux de la population américaine ou néo-zélandaise.
En ce qui concerne les métaux lourds, l’inventaire dressé par l’étude est plutôt rassurant. Grâce à l’élimination du plomb dans les peintures et l’essence, le taux sanguin de plomb a baissé d’environ 60% depuis 1995. En 2013, Paul Benkimoun écrivait dans le monde : « Les concentrations urinaires de cadmium – un toxique qui a tendance à s’accumuler – sont comparables à celles relevées précédemment en France, en Europe et aux Etats-Unis. Le seuil correspondant à une augmentation du risque d’atteinte rénale est dépassé dans 1,5 cas sur mille.Les concentrations de mercure dans les cheveux, qui servent d’indicateur, restent à des niveaux « relativement faibles ». Mais 19 % des adultes dépassent le seuil de 1 μg/g de cheveux adopté par les Etats-Unis. Quant à l’arsenic inorganique, la forme la plus toxique de ce métal, les taux retrouvés sont « relativement bas. ». C’est donc un premier état des lieux que livre l’InVS, mais il reste que la « biosurveillance » en France présente des retards chroniques par rapport à celle de nos voisins.
La problématique du chlore
Alors que le poulet chloré a choqué bon nombre de nos concitoyens, il est communément admis de consommer sans crainte chaque jour une eau chlorée à nos robinets. Le chlore est semble-t-il l’élément indispensable pour assainir l’eau que nous absorbons, compte tenu du fait qu’elle circule dans un réseau de canalisations vétustes pouvant contaminer l’eau potable. Le chlore, même s’il n’élimine pas tous les pathogènes, (par exemple les cryptosporidium et les giardia sont des organismes pathogènes résistants), est utilisé avec succès depuis près d’un siècle et a permis de diminuer considérablement les maladies liées à l’eau à travers le monde. Néanmoins, on peut s’interroger sur l’effet à long terme de l’ingestion régulière de cette molécule très réactive.
Un rapport de l’IVS datant de 2008 est passé sous silence alors que ses conclusions sont pour le moins inquiétantes. Il faut en effet savoir que le chlore libre utilisé pour désinfecter l’eau réagit avec la matière organique présente dans les eaux brutes et donne naissance à des dérivés qui restent présents dans l’eau. L’étude présentée dans ce rapport décrit l’évolution de trois familles de sous-produits de chloration (les trihalométhanes, les acides haloacétiques et les haloacétonitriles), observée dans quatre réseaux d’eau français en 2006 et 2007. Concernant les trihalométhanes les concentrations doublent en moyenne entre l’usine et le robinet. En effet, le chlore libre s’évapore dans le réseau. Aussi du chlore est réinjecté dans certains points des canalisations.
La réglementation Française impose une valeur limite sur les trihalométhanes dans l’eau destinée à la consommation humaine, mais la majorité des contrôles est effectuée à la sortie des usines de traitement et non dans les réseaux eux-mêmes. Il n’y a d’ailleurs pas de niveau précis de limite de chlore acceptable.
Les seules recommandations sont mentionnées dans le plan Vigipirate qui impose une teneur minimale en chlore libre de 0,3 mg/L à la sortie des usines de traitement. Globalement, il apparaît que la maîtrise de la teneur en chlore dans le réseau est peu fiable. Ce qui provoque des risques de sous-dosage qui donne lieu à des épidémies de gastro-entérites dans la population ou encore à des surdosages dont les conséquences sont mal évaluées au niveau des sous-produits. En période de pandémie, comme c’est le cas à l’heure actuelle, les taux de chlore dans l’eau peuvent être doublés, voire triplés.
On ne connaît pas les effets à moyen et long terme de la consommation d’une eau chlorée. Mais il est temps que les consommateurs soient mieux informés des risques potentiels. Évidemment, on peut comprendre que les municipalités et les sociétés de traitement des eaux brutes ne souhaitent pas mettre en avant ce type de risques…
La filtration de l’eau domestique
Au vu des problématiques liées à l’eau en bouteille et à l’eau du robinet, il apparait que la solution la plus viable et la plus pérenne est la filtration de l’eau domestique par les habitants.
Aujourd’hui, il existe divers moyens de filtrer son eau de consommation à la maison, mais deux médias filtrants se distinguent, en termes de sérieux, d’efficacité globale et de simplicité d’utilisation :
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L’osmose inverse
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Le charbon actif
L’osmose inverse est un procédé crée par la NASA il y a ne cinquantaine d’années. Le principe est une membrane ultra fine qui filtre l’eau (osmoseur) et la débarrasse de ses polluants et de ses minéraux. Ce principe de filtration est très efficace mais présente de nombreux désavantages :
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Les rejets d’eau sont importants (environ 5L rejetés pour 1L filtré)
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La filtration est assez longue (débit faible) d’où la nécessité de stocker l’eau filtrée
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Il n’est possible de filtrer qu’un seul point d’eau par osmoseur.
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Tous les minéraux sont enlevés de l’eau (on dit dans ce cas qu’elle est « morte ») ce qui nécessite qu’elle soit revitalisée
Le charbon actif existe depuis des centaines d’années. C’est le média filtrant le plus utilisé au monde. On utilise du charbon de noix de coco pour ses qualités filtrantes remarquables. Cette méthode ne présente pas d’inconvénients si ce n’est qu’il est nécessaire de remplacer les cartouches filtrantes régulièrement (entre 1 fois par an à 1 fois tous les 2 ans). Ses avantages sont :
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Pas de rejet
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Pas de baisse de débit de l’eau
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Possibilité de filtrer de l’eau en grande quantité et notamment à l’échelle d’une habitation.
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Très large spectre et bonnes performances de filtration des molécules indésirables
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Possède la plus grande force d’adsorption physique et le plus important volume d’adsorption de tous les matériaux naturels ou synthétiques connus
Une solution globale de filtration et vitalisation de l’eau
En 2016, Loïc Sallet, chercheur indépendant et conférencier dans le domaine de l’eau depuis plus de 20 ans met au point un filtre à eau pour habitation révolutionnaire : le procédé Amilo. Ce système novateur et écologique s’installe à l’arrivée d’eau de la maison par un professionnel et permet de traiter toute l’eau qui y circule. La solution retenue est une préfiltration par une tresse 1µ imprégnée d’argent – connu depuis l’antiquité pour ses propriétés bactéricides – couplée à une grande cartouche de filtration centrale en charbon actif fibre-bloc compressé à l’état humide. Cette compression de la fibre de charbon lui confère un pouvoir de filtration de 0,5µ. Les molécules synthétiques plus fines sont piégées par absorption dans les microscopiques tubes capteurs du charbon, comme aimantées. Les porte-filtre, exempts de tous bisphénols, sont également imprégnés d’argent pour garantir une élimination complète des bactéries dans la ligne de filtration.
En sortie de filtre : une eau de grande pureté débarrassée de ses polluants (chlore, métaux lourds, pesticides, résidus médicamenteux, hydrocarbures…). La pureté de cette eau filtrée a été mesurée et analysée en laboratoire, les résultats sont spectaculaires.
Afin de rendre à l’eau la vie qu’elle avait à sa source et ses minéraux indispensables à notre bonne santé, une 3ème cartouche est ajoutée à la suite des 2 premiers filtres : le module de vitalisation exclusif Amilo basé sur les 4 éléments : un mélange de pipes en céramique active et de billes de silice informées par des fréquences de calcaires marins millénaires. Au cœur de l’ensemble, un triplex cuivre-fer-zinc sous forme d’eau plasmatique pour une action renforcée du niveau vibratoire. Pour compléter, un vortexeur hélicoïdal à implosion dont les dimensions sont basées sur le nombre d’or et la constante de Planck redonne à l’eau sa dynamique tourbillonnaire originelle.
Différents modèles sont proposés : pour l’habitation (toute la maison ou un point d’eau), les professionnels (gros volumes d’eau), le captage d’eau de puits ou de pluie. Pour en savoir plus sur les problématiques de l’eau et le système de filtration Amilo, visitez le site EauVie.