Les plaisirs de l’été vont petit à petit laisser place à la grisaille, à la pluie, au froid et aux journées qui raccourcissent. Alors, trop souvent à l’intérieur, notre corps exposé à la lumière artificiel et aux écrans (ordinateur, téléviseur, smartphone, tablette..), va manquer de lumière naturelle. Cela n’est pas sans incidence sur notre organisme qui va se manifester avec des troubles physiologiques (fatigue, stress, troubles du sommeil, troubles de l’humeur, dérèglements alimentaires, douleurs…) qui nuisent à notre bien-être. Incontestablement, la lumière est indispensable au bon fonctionnement de notre corps. En effet, en pénétrant dans notre corps par les yeux, la lumière joue un rôle important dans nos rythmes circadiens endogènes qui sont régis par notre horloge biologique. Ces rythmes se synchronisent avec l’environnement et en particulier avec la lumière du jour mais quand ils ne sont plus rythmés par le jour et la nuit, certains symptômes peuvent apparaître. Par exemple, chacun connait le cas du décalage horaire qui nous fait somnoler durant le jour parce que nos rythmes endogènes sont convaincus que c’est la nuit. Pour pallier au manque de lumière qui affecte notre organisme, la luminothérapie peut être une excellente alternative.

 

Les origines de la luminothérapie :

En 1903, le médecin danois Ryberg Finsen reçoit le prix Nobel de médecine pour ses recherches sur l’effet des radiations lumineuses sur certaines maladies, dont la tuberculose. En médecine, l’usage de cette technique ancestrale remonte à la fin du XIXe siècle et la stimulation du système immunitaire et le traitement de la dépression hivernale la rendront populaire en France et en Europe jusque dans les années 1920 pour connaitre ensuite un désintérêt au profit d’autres méthodes.

Bien que de nombreuses recherches scientifiques aient prouvé les bienfaits de la luminothérapie, celle-ci ne sera vraiment réhabilitée par la communauté scientifique qu’au début des années 2000 d’abord aux Etats-Unis puis ensuite en Europe. Ses bienfaits contre certains troubles du sommeil et contre la dépression saisonnière sont depuis reconnus.

 

 

Comment fonctionne la luminothérapie :

Très populaire dans les pays nordiques qui ont une ration de lumière naturelle réduite à quelques heures par jour, la luminothérapie permet de prévenir et de lutter efficacement contre les  symptômes liés à la dépression saisonnière. La luminothérapie est une médecine douce qui peut agir sur la sécrétion de la mélatonine. Cette hormone du sommeil, synthétisé par la glande pinéale (ou épiphyse) est normalement produite pendant la nuit et dans l’obscurité. Lorsque ce mécanisme est malmené, notre horloge biologique est perturbée. C’est pourquoi, en traversant la rétine, la lumière produite par une lampe de luminothérapie provoquera une réaction de l’épiphyse. Ainsi, la fonction de l’horloge biologique sera rétablit et favorisera la production de mélanine nécessaire au sommeil. De septembre à mars, lorsque la lumière naturelle baisse, notre organisme tend à produite davantage de mélatonine durant la journée. Et cette augmentation peut entraîner une perte d’énergie et, chez les personnes sensibles, une dépression saisonnière. S’exposer à une lumière artificielle recréant les conditions de luminosité du soleil, permet de freiner la sécrétion de la mélatonine pour permettre à l’utilisateur de retrouver de l’énergie. Au cours de l’histoire, la luminothérapie a été utilisée au cours de convalescence, pour aider à la cicatrisation et pour booster l’immunité. Certaines lumières d’intensité et de couleurs diverses s’avèrent bénéfiques pour traiter d’autres problèmes de santé. Parfois, ces lampes de luminothérapie,  associées à des  photosensibilisants sont utilisées pour traiter toutes sortes d’affection et maladies de peau (psoriasis…). Bien que la luminothérapie soit surtout utilisée pour traiter la dépression saisonnière, elle permet aussi de traiter :

 

 

• Les troubles du sommeil ;
• Certains troubles du comportement alimentaire ;
• Certains problèmes dermatologiques ;
• Certaines maladies neurologiques (Parkinson, sclérose en plaques…) ;
• Syndromes prémenstruels ;
• Dépression des personnes âgées et ‘baby-blues des jeunes accouchées.

Contre-indications : Certaines maladies psychiques (paranoïa, schizophrénie, etc.) ne permettent pas d’envisager un traitement en luminothérapie. La luminothérapie est contre-indiquée chez les personnes sous traitement photosensibilisant car elle augmente la sensibilité des yeux à la lumière. Elle est également contre-indiquée dans certains cas de problèmes oculaires (cataracte, dégénérescence maculaire, glaucome, rétinite pigmentaire) ou de maladies affectant la rétine (diabète, herpès, etc.).

 

La luminothérapie chez soi :

 

La luminothérapie s’est d’abord pratiquée  dans des centres médicaux, de bien-être et dans des hôpitaux. Mais aujourd’hui il est possible de recréer chez soi les conditions d’une séance de luminothérapie. Insomnie, stress, dépression … et si la luminothérapie était la solution ?  Alors si vous testiez …

Avant d’acheter ou d’utiliser un appareil médical, je vous conseille vivement de consulter votre médecin ou votre pharmacien qui pourra faire le point avec vous et voir si vous ne présentez pas de contre-indication(s) à son utilisation. Sachez que pour pratiquer des séances de luminothérapie à domicile, il faut être équipée d’une lampe de qualité respectant les normes en vigueur. Pour plus d’informations,  je vous recommande, le site https://lumino-therapie.eu/lampe-luminotherapie/ qui vous propose des renseignements et des conseils fiables, régulièrement mis à jour pour choisir la lampe, lunettes ou simulateur d’aube qui répondra le mieux à votre attente.