Cuisiner les plantes sauvages.
Vivre heureux c’est maitriser son alimentation :
Nous sommes ce que nous mangeons !
Pour vivre nous avons besoin de respirer mais aussi de manger et pour notre bien-être, il ne s’agit pas de s’alimenter simplement par nécessité mais en faisant de notre repas un plaisir de tous nos sens tout en fournissant l’énergie nécessaire à notre organisme. En Gascogne, on dit « Ne vis pas seulement pour manger, mange seulement pour durer ». Les excès ou les déséquilibres alimentaires sont souvent à l’origine de bien des maux : une nourriture trop riche favorise l’arthrite et les maladies cardio-vasculaires. Les excès de sucre de féculents de matières grasses peuvent conduirent à l’obésité, au diabète. Reconnaitre les besoins réels de notre organisme et adopter le régime alimentaire qui nous convient c’est faire de se nourrir un art de vivre et nos ancêtres bien avant nous ont pratiqué la diététique avec sagesse. D’ailleurs, imaginez-vous une façon plus savoureuse de prendre des vitamines que celle de savourer une salade bien croquante, un plat de légumes savoureux ou encore quelques succulentes feuilles de pourpier ? En effet,certaines plantes sauvages ont des vertus et la nature est une délicieuse pharmacopée, un peu négligée mais auquel on a envie de revenir pour joindre l’utile à l’agréable.
Une cuisine saine doit être, variée, équilibrée, sans excès, prise dans le calme et doit flatter nos papilles exigeantes. Aussi, le vrai gourmet s’attache à la qualité plutôt qu’à la quantité et privilégie les bons nutriments indispensables à son bien-être, à sa santé et à son plaisir. Nous ne dépendons pas de certains aliments mais de certains nutriments de base (glucides, lipides, protéines, vitamines, sels minéraux, eau) qui nous apportent l’énergie nécessaire et essentielle à notre santé sans oublier les fibres indispensables au bon fonctionnement de notre digestion et à la régulation de la faim de la satiété.
Aucun aliments ne peut à lui seul fournir à notre organisme les éléments dont nous avons besoin d’où l’importance de varier notre alimentation :
– Pain, fromage, riz, poisson, viande, haricots, maïs, avoine… pour les protéines.
– Céréales pour les minéraux et les fibres.
– Fruits et légumes pour les vitamines.
– Les huiles de première pression à froid pour les bons acides gras essentiels.
Et aussi
Les bonnes plantes nutritives, vertueuses et délicieuses que nous offre la nature :
Achillée millefeuille, ail des ours, bourrache,
Ortie, oxalis, pissenlit, pourpier, plantain, salicorne….
Saviez-vous que les herbes de la Saint-Jean gardent leur vertus tout l’an : la Saint-Jean est un moment propice de l’année pour la cueillette, notamment de la camomille, de l’héliotrope ou du millepertuis, plantes solaires, et de l’armoise, du lierre terrestre ou de la sauge, plantes lunaires. L’influence du solstice d’été sur les plantes est considérée comme étant la plus forte du 23 juin au 24 juin à midi !
En matière d’alimentation, la modération est le maître mot car le plaisir de manger passe par la mesure et rappelez-vous que le bien-être alimentaire ne passe pas par des interdictions et des privations sévères mais par des recettes bien équilibrées. Pour vous régaler en famille sans nuire à votre santé, il existe de nombreux ouvrages culinaires pour s’initier, se perfectionner, innover, découvrir de nouvelles saveurs et pour cuisiner les plantes sauvages mais pas n’importe lesquelles et pas n’importe comment je vous convie à découvrir chez www.terrevivante.org un ouvrage original qui flatte les yeux et le palais :
Je cuisine les plantes sauvages :
Dans cet ouvrage, très bien illustré, Amandine Geers et Olivier Degorce, créateur et photographe culinaires et auteurs de nombreux ouvrages, qui animent What’s for dinner, une association qui propose des ateliers de cuisine alliant plaisir, santé et bon sens écologique au grand public comme aux professionnels, vous proposent de glaner quelques plantes au cours de vos promenades et de les cuisiner aussitôt rentrés à la maison ! C’est tout simplement, une façon originale et gourmande d’être au plus près de la nature et de profiter de ses bienfaits tout en apportant variété, couleurs et saveurs à votre cuisine du quotidien. Pour être à la fois, un bon cueilleur, un bon cuisinier il faut chercher, identifier, trier, laver, conserver, cuisiner, présenter, déguster… et dans »Je cuisine les plantes sauvages » vous trouverez toutes les informations et les conseils nécessaires pour bien sélectionner et cuisiner selon leur intérêt nutritionnel, esthétique et gustatif, 24 »herbes sauvages » à ramasser dans la nature.
Au final, ce sont 50 recettes salées et sucrées qui prolongeront de façon gourmande vos balades bucoliques pour régaler votre famille ou vos amis avec des saveurs inédites, originales et inattendues inspirées par Dame Nature.
Je vous laisse à vos paniers
et à vos fourneaux pour de délicieuses improvisations…
Quant à moi, j’ai trouvé les recettes et les illustrations de ce livre très appétissantes. L’introduction est très riche en conseils avec les précautions à prendre pour la cueillette et les utilisations des plantes sauvages ainsi que des informations pratiques pour bien les conserver et les préparer. J’ai pris beaucoup de plaisir, au fil des pages, en découvrant les plantes sauvages et les recettes pour les cuisiner qui m’ont rapidement mis la »nature en bouche » !
D’ailleurs, je vous invite à déguster :
– Pour une mise en bouche fleurie :
Des gougères à la bourrache avec un milk-shake au chénopode et yaourt de brebis.
– Pour une entrée en nature :
Des asperges vertes à la sauce de menthe sauvage
– Pour un plat de résistance à l’accent sauvage :
Un risotto au lierre terrestre.
– Pour dessert piquant de saveur :
Une crème dessert de noix de cajou à la guimauve
avec de délicieux sablés aux orties.
Bonne lecture et bon appétit à tous !
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